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Document de préparation

Un document de préparation est un bref aperçu qui souligne clairement la stratégie d'un délégué vis-à-vis les sujets abordés par son comité et les grandes lignes de la position du pays représenté. Ce document est utilisé par les présidents de comité afin de s'assurer que le comité sera de haut niveau et permet aux délégués d'avoir un plan préliminaire de recherche. De plus, le document sert de guide important pour aider un délégué à maintenir une ligne directrice pour ses activités. Un document de préparation est obligatoire pour tous les délégués.

 

Voici quelques directives qui vous permettront de composer votre document de préparation.

 

1. Tous les documents de préparation doivent être au minimum d'une page et au maximum 2 pages de longueur à simple interligne. Les caractères doivent utiliser le modèle "Times New Roman" d'une grandeur de 10 points.

 

2. Identifiez toujours correctement votre document de préparation. Dans le coin gauche, en haut, écrivez le nom du pays que vous représenterez. Dans le coin droit en haut, inscrivez le nom de votre école ou groupe. Ce n'est pas nécessaire de mettre votre propre nom puisque vous serez connu par le nom de votre pays tout au long de la conférence.

 

3. Inscrivez le nom de votre comité au centre et soulignez-le. Puisque votre groupe enverra tous les documents de préparation en même temps, il est très important pour l'équipe de la conférence d'être rapidement capable d'identifier le vôtre et de le donner au président de votre propre comité.

 

4. La première phrase de votre document de préparation sera plutôt standard : Les sujets présentés à (nom de votre comité) sont: (nommez tous les sujets que vous aborderez dans votre document de position.).

 

5. Donnez un numéro à chacun de vos sujets et mettez le titre de chacun en gras, centrez et soulignez-les.

 

6. Le corps de votre paragraphe sur le sujet devrait contenir les éléments suivants.

  • Une phrase générale sur la position de votre pays.
  • Une élaboration sur votre position. (Vous pouvez citer la Charte des Nations Unies, les accords que votre pays a ratifié dans le passé ou tout autre document international que vous croyez utile pour débattre votre sujet.)
  • Des références aux expériences passées de votre pays.
  • Une conclusion qui mentionne encore une fois la position de votre pays sur vos sujets.

7. Après avoir abordé tous vos sujets, il n'est pas nécessaire d'avoir une conclusion globale.

 

8. Rappelez-vous que vous ne devez en aucun cas utiliser la première personne dans votre document de préparation. Vous devriez plutôt utiliser des expressions telles que: "notre gouvernement", "notre pays", "notre nation", le nom de votre pays tout simplement, etc. puisque le document de préparation se veut une déclaration de votre pays et non une réflexion de votre propre opinion.

 

9. Un texte de style dissertation où les délégués détaillent l'histoire de leur nation n'est pas approprié ni productif. Un plan simple est beaucoup plus utile.

 

10. Voici un exemple de document de préparation pour consultation.

 

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Délégation de

Représentée par

la République du Venezuela

Université des futurs diplomates

 

Énoncé de position pour le Sixième comité de l'Assemblée générale

 

Les causes présentées devant la sixième commission de l'Assemblée générale sont les suivantes : Sanctions économiques et Droits de la personne et l'impact du Droit douanier sur la souveraineté de l'état.

 

1. Sanctions économiques et les Droits de la personne

 

La République du Venezuela croit fermement que les sanctions économiques constituent un abandon total des grands principes de la Charte des Nations Unies. Notre gouvernement condamne les restrictions économiques et sociales imposées sur l'État par un autre puisqu'elles ne font qu'augmenter la pression et la peine qui sévit sur une population vulnérable qui a déjà beaucoup souffert. La République du Venezuela croit que les sanctions économiques n'ont aucune retombée positive sur le système qu'ils désirent changer et que, au contraire, ils ne respectent pas les principes de souveraineté égalitaire de l'état.

 

Notre pays encourage et supporte fortement la mise en place de gouvernements démocratiques partout en Amérique latine et au travers le monde. En accord avec la Déclaration des Droits de la personne des Nations Unies qui déclare dans l'article 25 (1) que " Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et celui de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires (…)" et avec le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, le Venezuela condamne l'imposition d'embargos sur des États par d'autres États.

 

Notre nation croit fermement que des solutions diplomatiques et pacifiques sont essentielles pour avoir un impact sur des gouvernements qui sont en violation directe ou indirecte avec la Déclaration des droits de la personne des Nations Unies, avec les compromis internationaux et pour qui leur position politique et/ou actions entre en conflit avec l'ordre international. Nous supportons l'idée de la recherche d'une solution pacifique aux conflits à Cuba et en Iraq dans le but de minimiser la souffrance humaine. En somme, le Venezuela re-confirme son opposition à l'utilisation de sanctions économiques parce qu'elles sont en violation avec les Droits de la personne.

 

2. L'impact du Droit douanier sur la souveraineté de l'État

 

Notre gouvernement a toujours tenu à sa position quant à la souveraineté de l'État et l'importance du contrôle par l'État de ses affaires domestiques. Avec la même conviction, nous supportons fermement les valeurs des traités qui protègent les droits humains et contribuent à la sécurité des États membres. Notre pays croit aussi qu'un pays est le seul en droit de décider quelle législation sera bénéfique à sa population sur des sujets tels que la possession et essai d'armes nucléaires.

 

Le Venezuela ne croit pas qu'une nation doit se conformer à un traité qu'il n'a pas signé ou ratifié comme mentionné dans la Convention de Vienne, article 34 : "Un traité ne crée ni obligation ni droit pour un État tiers sans son consentement." La République du Venezuela ne croit pas que les Nations Unies détiennent le mandat d'intervenir dans les affaires internes et domestiques comme mentionné dans la Charte des Nations Unies, article 2 (7): "Aucune disposition de la présente Charte n'autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d'un État ni n'oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte; toutefois, ce principe ne porte en rien atteinte à l'application des mesures de coercition prévues au Chapitre VII (…)"

 

Le Venezuela croit que les Nations Unies bénéficieraient grandement d'une clarification de l'article 51 de la Charte des Nations Unies qui déclare : "Aucune disposition de la présente Charte ne porte atteinte au droit naturel de légitime défense, individuelle ou collective, dans le cas où un Membre des Nations Unies est l'objet d'une agression armée, jusqu'à ce que le Conseil de sécurité ait pris les mesures nécessaires pour maintenir la paix et la sécurité internationales. Les mesures prises par des Membres dans l'exercice de ce droit de légitime défense sont immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité et n'affectent en rien le pouvoir et le devoir qu'a le Conseil, en vertu de la présente Charte, d'agir à tout moment de la manière qu'il juge nécessaire pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationale". Nous croyons que la Charte des Nations Unies porte à confusion sur le sujet de la légitimité de la possession d'armes nucléaires. Nous croyons que les Nations Unies n'ont pas le droit d'atteindre la souveraineté de l'État et ne peuvent pas forcer un pays à se conformer à un traité s'il ne s'est pas engagé à l'accepter.